COSTA RICA - Actualité (1990-1996)

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République du Costa Rica

Le 4 février 1990, lors de l’élection présidentielle, le candidat du Parti de libération nationale (P.L.N., parti social-démocrate du président Oscar Arias Sánchez, élu en 1986 pour un mandat de 4 ans non renouvelable) s’incline devant Rafael Angel Calderón, du Parti de l’unité sociale-chrétienne (P.U.S.C., centre droit), qui obtient 29 des 57 sièges de l’Assemblée contre 25 pour le P.L.N.

R. A. Calderón, qui poursuit la politique économique (privatisations et exportations) de son prédécesseur, réussit à ramener l’inflation de 25,3 p. 100 en 1989 à 9 p. 100 en 1993, sans porter préjudice à la croissance, une des plus fortes de la région (7 p. 100 en 1992).

Les succès économiques obtenus par R. A. Calderón s’accompagnent d’une détérioration sociale, en particulier dans les domaines de l’éducation et de la santé; 2 grèves générales éclatent en juin et en juillet 1991 pour protester contre les effets de l’inflation et de la dévaluation. En février 1992, les restrictions pesant sur le change sont adoucies; le colón devient une monnaie flottante par rapport au dollar.

L’élection présidentielle du 6 février 1994 offre une nouvelle alternance, avec la victoire de José Maria Figueres (P.L.N., fils de «don Pépé», qui avait obtenu 3 mandats présidentiels). Il obtient 50 p. 100 des voix contre 47,5 p. 100 à son adversaire Miguel Angel Rodriguez, candidat du P.U.S.C.

En août 1994, le gouvernement doit fermer la plus ancienne banque du pays, la Banco Anglo Costarricense, qui avait accumulé plus de 100 millions de dollars de pertes. En 1995, il s’attaque au déficit fiscal en faisant voter de nouveaux impôts tout en diminuant les dépenses de l’État. Le 2 mars, toutefois, la Banque mondiale, insatisfaite des résultats de l’économie, refuse un prêt au pays.

En 1996, en raison de l’enlèvement, entre janvier et mars, de 2 vacanciers allemands, les revenus du tourisme, premier secteur économique du pays, sont en baisse.

Encyclopédie Universelle. 2012.